Accueillirinconditionnellement

Accompagnerdans le respect

Accepterdans le non-jugement

Témoignage

« Je participe aux services d’Espoir Rosalie avec ma petite fille qui aura bientôt 3 ans. Le centre m’a apporté beaucoup d’amies et d’outils pour mieux m’occuper de ma petite fille. J’ai eu un énorme support de la part des intervenantes que je trouve extraordinaire. Les ateliers et l’énergie me font du bien et me permettent d’évoluer comme femme et comme grand-mère. Merci à l’équipe. » - Chantal

« Je suis arrivée seule, déboussolée et déprimée. Je venais d’accoucher et c’était difficile, très difficile. Je croyais en perdre la boule! Heureusement, la travailleuse sociale que je voyais m’a référée au Centre Espoir Rosalie. J’y suis entrée, alors que ma fille avait environ 6 mois. Le Centre est rapidement devenu ma 2e maison. J’y ai trouvé réconfort, support et amitié. J’ai participé aux activités offertes, particulièrement au groupe de Croît sens. J’ai énormément appris sur moi en tant que femme et en tant que maman. J’ai repris confiance en moi et j’ai appris à m’aimer et surtout à me respecter. Aujourd’hui, je suis de retour aux études et sur la bonne voie. Je suis responsable, déterminée et j’ai une relation superbe avec ma fille. Le Centre Espoir Rosalie continue de faire partie de ma vie. L’équipe est ma source d’énergie, de passion, d’amour pour la vie… Je suis privilégiée de faire partie d’une telle solidarité. Merci Espoir Rosalie  » - Chantal

« Merci à toute l’équipe d’Espoir Rosalie. Vous m’avez permis de prendre de la confiance dans mon rôle de maman. Le partage et les rencontres avec d’autres mamans font du bien. On se sent moins seule après ça. J’ai beaucoup aimé le temps de répit afin de reprendre de l’énergie et d’avoir un peu de temps pour moi, pour prendre soin de moi. Les échanges avec les éducatrices m’aident à connaître mon garçon autrement et à prendre des trucs pour mieux m’en occuper. Les rencontres avec les intervenantes me permettent de cibler des difficultés et de trouver des pistes de solutions. Pour ce qui est de la cuisine collective, j’ai aimé qu’on s’implique en groupe, j’ai aimé découvrir la cuisine d’une autre façon. Merci à tous! » - Myriam

« Si tu t’ennuis, va à Espoir Rosalie! J’ai trouvé les ressources pour continuer, être épaulée et encouragée. J’ai découvert à Espoir Rosalie que peu importe notre âge, nous pouvons profiter des discussions et du support de chacune. Depuis que je viens à Espoir Rosalie, je me sens moins à part et j’ai des sorties et des activités abordables avec d’autres mamans et avec mon bébé.  » - Kayla

« Espoir Rosalie m’empêche d’être seule. En venant ici, je rencontre des mères qui vivent des situations semblables et on se conseille sur ce que l’on vit. On fait des nouvelles rencontres. Espoir Rosalie m’apporte beaucoup de support.  » - Érika

« J’ai été recommandé chez Espoir Rosalie par une travailleuse sociale du GMF de Gatineau pour m’aider avec ma situation familiale. J’avoue que lors de mon inscription je ne croyais pas vraiment que l’on pourrait m’aider. Pourtant chez Espoir Rosalie, j’ai trouvé l’écoute et le support dont j’avais besoin et par-dessus tout j’ai trouvé des amies. Les intervenantes m’ont permis de reprendre confiance en moi autant sur le côté femme que sur mon rôle de maman. Grâce aux ateliers mère-enfant, j’apprends à être une maman plus à l’écoute des besoins de mon fils et plus outillée pour faire face aux différentes situations de la vie courante. Les ateliers femmes m’aident à reprendre confiance en moi et à améliorer mon estime personnelle. J’adore les ateliers de cuisine, elles me permettent de diversifier nos repas. Pour mon fils, Espoir Rosalie, lui permet de développer son plein potentiel par de belles activités tant motrices que cognitives. Je suis très reconnaissante à toutes les super femmes qui travaillent et qui sont bénévoles chez Espoir Rosalie. Merci du fond cœur.         » - Audrey

Les dix secrets d'une mère-célibataire

Les dix secrets d\'une mère-célibataire

Au Québec, près de 28 % des familles sont dirigées par une seule personne, et dans la majorité des cas, par la mère (presque 80 %). Passée l'adaptation des débuts, qui est souvent difficile et chaotique, particulièrement au niveau des émotions, il est absolument nécessaire de développer une « méthode » pour que tout fonctionne du mieux possible...

Voici 10 des trucs les plus importants de la maman solo :

1. On arrête de culpabiliser

Toutes les mamans monoparentales passent par des moments difficiles. On se demande si nos enfants auront des « séquelles », s'ils seront dysfonctionnels dans leur vie d'adulte à cause de la séparation. On se dit aussi qu'on ne leur donne pas assez de temps, qu'on est constamment stressée, qu'on travaille trop, qu'on n'a pas assez d'argent pour leur donner tout ce qu'ils veulent...

En fait, il faut absolument arrêter de culpabiliser et d'avoir des pensées négatives. Il suffit souvent de prendre conscience qu'aucun parent n'est parfait, en couple ou pas. Peut-être que les choses n'ont pas tourné comme on l'espérait, mais la vie continue, et il est encore possible d'être un excellent parent et d'avoir des enfants parfaitement épanouis.

Il existe désormais des familles de toute sorte (monoparentales, reconstituées, traditionnelles, etc.) et il y a aussi de bons et de mauvais parents pour chacune de ces familles. Vous devez choisir d'être une bonne mère, et vous y arriverez!

2. On se construit un solide réseau d'entraide

Il ne faut jamais s'isoler! Parfois, la routine quotidienne est tellement fatigante qu'on attend le vendredi soir pour enfiler le pyjama et qu'on ne sort pas de la maison jusqu'au lundi matin... Très mauvais!

Pour être épanouie, il faut sortir, rencontrer de la famille et des amis, faire des activités, parler de ce qui va et ce qui ne va pas, etc. Il faut savoir appeler quelqu'un pour discuter les jours ou le moral n'est pas là, recevoir du monde chez soi et répondre aux invitations des autres. En résumé : vivre!

3. On se renseigne sur nos droits

La pension alimentaire, comment ça fonctionne? Est-ce que j'ai droit aux allocations logement? Il y a tout plein de questions qu'on se pose, et à peu près autant de ressources disponibles pour les familles monoparentales.

N'hésitez pas à faire un tour à votre CLSC pour savoir tout ce qui est à votre disposition : cafés-rencontres, assistance téléphonique, aide juridique, activités sportives et éducatives, etc. Parfois, il est nécessaire de profiter de cette nouvelle étape dans la vie pour faire de nouvelles rencontres et connaître des personnes qui font face à la même situation.

4. On prend du temps pour soi

C'est vrai que ce n'est pas toujours facile de penser à soi quand on doit aussi penser à tout le reste, mais nous avons toutes besoin de décompresser à l'occasion.

Si les enfants passent du temps avec leur père, on profite de ces moments de répit pour faire des choses qu'on aime, sortir, relaxer, aller prendre un café avec des copines, etc.

Parfois, cette option n'existe pas, mais ce n'est pas une raison pour s'oublier : on laisse les enfants chez un membre de la famille ou des amis, on engage une gardienne pour une soirée.

Si vous avez des difficultés financières et ne pouvez vous permettre de payer une baby-sitter, regardez autour de vous et échangez des soirées de gardiennage avec d'autres mamans monoparentales... Faites vous couler un bon bain dès que tout le monde et endormi, ou réveillez-vous 30 min plus tôt pour faire un peu de yoga. N'oubliez jamais que vous êtes aussi une femme avec des besoins.

5. On établit une routine

Tant pour les enfants que pour vous-même, il est primordial d'avoir une routine bien rodée, au moins les jours de semaine. Vous êtes la chef de la maison et vous avez parfaitement le droit d'établir des règles : partage des tâches, heures de coucher, temps devant la télé ou l'ordi, etc.

Pour que tout se déroule bien, chacun doit comprendre que la vie familiale est une « communauté. » Bien sûr, il peut s'avérer nécessaire à l'occasion de chambouler la routine (les fins de semaine, pendant les vacances), mais si chacun sait ce qu'il a à faire, tout se déroule beaucoup plus simplement.

6. On organise nos finances

Il n'est pas toujours évident de devoir vivre avec un seul salaire. Même si le père de vos enfants verse une pension, il y a un grand nombre de dépenses qu'il vous faudra désormais payer toute seule : loyer, comptes, assurances, voiture, etc.

Vous devrez absolument faire un budget précis et savoir de combien vous disposez exactement à la fin du mois. Tâchez de ne pas compter sur votre marge de crédit, même s'il vous faut baisser votre niveau de vie. Lors d'une séparation, beaucoup de femmes choisissent de se réorienter, de reprendre des études ou de se spécialiser dans leur domaine. Cela demande bien sûr des sacrifices, mais le jeu en vaut la chandelle...

7. On cherche des figures paternelles pour les enfants

Si le père des enfants est présent, ce point n'est pas primordial... Malheureusement, il existe de nombreux cas où le père disparaît complètement du décor, ou ne prend ses enfants que très rarement. Lorsque cela est possible, on essaie toujours de trouver des modèles masculins, tant pour les petites filles que les petits garçons. Cela peut être un frère, un ami proche, un grand-père, etc.

Surtout, n'hésitez pas à demander l'aide de ceux qui vous entourent. Vous avez un gentil voisin qui sort son chien tous les soirs? Demandez-lui à l'occasion s'il peut amener votre enfant avec lui, tout en lui expliquant les raisons de cette requête. Vous remarquerez bien souvent que les gens autour de vous ne demandent qu'à vous aider si vous demandez gentiment.

Aussi, lorsque vous inscrivez votre enfant à l'école ou à la garderie, pensez à mentionner que vous aimeriez qu'il soit dans une classe dirigée par un homme : c'est une excellente façon d'assurer à votre enfant une présence masculine quotidienne.

8. On se concentre sur ce qui est vraiment important

Votre panier à linge ressemble à un volcan en éruption? Les tiroirs ferment mal parce que tout est roulé en boule? La vaisselle s'empile sur le comptoir? Le plancher de la cuisine a déjà vu de meilleurs jours?

Tout ça, ce n'est pas grave. Les objets sont des choses inanimées, contrairement à vos enfants qui sont de petites personnes bien vivantes. Faites-les toujours passer devant. Si vous êtes épuisée, allez dormir (à moins que le désordre vous cause des insomnies). Il n'y a que 24 h dans une journée, et ce n'est souvent pas assez pour faire tout ce qui devrait l'être. Vous devrez donc établir des priorités et vous y tenir.

9. On passe du (bon) temps avec les enfants

Même si la routine est importante, ne transformez pas votre maison en armée. Prenez régulièrement du temps avec vos enfants. Sortez ensemble afin de vous créer des souvenirs en famille. Tout compte : les jeux au parc, les chansons dans la voiture pendant que vous les emmenez à l'école, les soirées-cinéma improvisées, le pain doré du samedi matin, les bricolages des jours pluvieux et les histoires avant de dormir.

Malgré les petites difficultés quotidiennes, il existe une multitude de façons de vous amuser en famille, quelle que soit sa taille. Deux personnes, c'est déjà une famille!

10. On se concentre sur le positif

D'accord, c'est souvent plus facile à dire qu'à faire, mais il y a plein de raisons d'apprécier votre nouvelle vie. Faites une liste de ce que vous aimez particulièrement : être en contrôle de la télécommande, partir à l'heure qui vous convient sans avoir à attendre quelqu'un, choisir les vacances, ne pas cuisiner si ça ne vous tente pas...

Il y a surement des petites choses qui commençaient à vous « taper sur les nerfs » lorsque vous étiez en couple, alors profitez un peu de cette période de célibat pour faire ce que vous voulez... Cela pourrait bien ne pas durer longtemps!

Surtout, on se rappelle (et on se le répète, matin et soir si nécessaire) que personne n'est parfait. L'important est de faire de votre mieux et d'aimer vos enfants de tout votre coeur. N'essayez pas d'être une « superwoman », parce que c'est la meilleure façon de vous épuiser. Soyez vous-même : une maman, tout simplement...